DSA IC applauds French Labor’s Campaign to Stop Pension Reform
Translated into French below / Traduit en français ci-dessous
DSA’s International Committee expresses its support and solidarity for the campaign of French unions against cutbacks to the state pension system, falsely called pension reform. On February 1, up two million French workers joined mass demonstrations in Paris and other French cities. Millions continue to strike as the legislation goes through parliament. There were strikes in both the public and private sector, notably among rail workers at the SNCF (state-owned French railroad) and the RATP (Paris area commuter rail), workers at several energy facilities, and educators.
The government has proposed an increase in the normal retirement age from 62 to 64 and an increase in the number of work years required to earn the full pension from 40 to 43. The cuts would fall disproportionately on women workers who must raise children and on workers in manual labor occupations with less education. Many of these workers become disabled or otherwise must leave the work force earlier than professional workers. For many French workers, the state pension is the only reliable source of retirement income.
The pretext for this inequitable “pension reform” is the projected growth in the ratio of retired to active workers in France. The unions and France Insoumise are proposing that a better alternative for stabilizing the state pension system would be to increase the portion of the tax paid by employers.
The French Parliament began debate on this “pension reform” on February 6th. While it is possible that the government proposals will be defeated or modified, the unions are taking no chances. Planning is already underway for coordinated and escalating strikes later in February if the government does not back down. Members of two of the major railroad unions, CGT Cheminots and SUD Rail, have already authorized further strikes if needed.
Workers in the US are also facing the serious threat that the Republican House may cut back Social Security and Medicare benefits; using the need to raise the Federal debt ceiling as a pretext. As happened before under Pres. Obama, so-called “moderate” Democrats appear to be willing to negotiate with and make concessions to Republicans under this hostage threat. If American unions were as willing and capable of mobilizing their members as their French counterparts, we would not have to depend on the whims of politicians. Pension cutbacks are as unpopular with the American working class as with the French working class. We take inspiration from our union sisters and brothers in France, and DSA’s International Committee urges our own labor movement to learn from their struggle. We wish them success.
DSA IC applaudit la campagne des syndicats français visant à empêcher la réforme des retraites
International Committee (IC) de DSA (Socialistes Démocrates d’Amérique) exprime son soutien et sa solidarité à la campagne des syndicats français contre les coupes dans le système de retraite de l’État, faussement appelé «réforme des retraites». Le 1er février, plus de deux millions de travailleurs français ont rejoint les manifestations de masse à Paris et dans d’autres villes françaises. Des millions de personnes continuent de faire grève alors que la législation passe au parlement. Des grèves ont eu lieu dans les secteurs public et privé, notamment chez les cheminots de la SNCF et de la RATP, dans plusieurs installations énergétiques et chez les éducateurs.
Le gouvernement a proposé de faire passer l’âge normal de la retraite de 62 à 64 ans et d’augmenter le nombre d’années de travail nécessaires pour obtenir une pension complète de 40 à 43 ans. Les réductions toucheraient de manière disproportionnée les femmes qui ont des interruptions de carrière pour élever des enfants et les travailleurs moins qualifiés qui occupent des emplois manuels. Les syndicats français soulignent que nombre de ces travailleurs deviennent invalides ou doivent quitter le marché du travail plus tôt que les travailleurs professionnels. Pour de nombreux travailleurs français, la pension d’État est la seule source fiable de revenu de retraite.
Le prétexte de cette «réforme des retraites» inéquitable est la croissance prévue du ratio retraités/actifs en France. Les syndicats et la France Insoumise proposent qu’une meilleure alternative pour stabiliser le système des retraites publiques serait d’augmenter la part de l’impôt payée par les employeurs.
Le Parlement français a commencé à débattre de cette «réforme des retraites» le 6 février. S’il est possible que les propositions du gouvernement soient rejetées ou modifiées, les syndicats ne prennent aucun risque. La planification est déjà en cours pour des grèves coordonnées et croissantes plus tard en février si le gouvernement ne fait pas marche arrière. Les membres de deux des principaux syndicats ferroviaires, la CGT Cheminots et SUD Rail, ont déjà autorisé de nouvelles grèves si nécessaire.
Les travailleurs américains sont également confrontés à la menace sérieuse que représente la proposition de la majorité républicaine de la Chambre des représentants de réduire la croissance des futures prestations de sécurité sociale et d’assurance-maladie, en prenant pour prétexte la nécessité de relever le plafond de la dette fédérale. Comme cela s’est déjà produit sous le président Obama, les démocrates dits «modérés» semblent disposés à négocier avec les républicains et à leur faire des concessions sous cette menace de prise en otage. Si les syndicats américains étaient aussi disposés et capables de mobiliser leurs membres que leurs homologues français, nous n’aurions pas à dépendre des caprices des politiciens. La réduction des pensions est aussi impopulaire dans la classe ouvrière américaine que dans la classe ouvrière française. Nous nous inspirons de nos sœurs et frères syndiqués en France, et DSA IC exhorte notre propre mouvement syndical à apprendre de leur lutte. Nous leur souhaitons de réussir.